Max Mbakop Photography
MBAKOP TCHIKAPA MAX
Fondateur – Max Mbakop Photography
Parlez-nous un peu de Max Mbakop Photography et comment cela a commencé ?
Max Mbakop photography est avant tout un regard de Max Mbakop à travers la photographie. Tout commence depuis l’âge de 05 ans ou je reçois mon tout 1er appareil photo. Un emploi-jeté. C’est comme ça que j’y ai pris gout et j’ai commencé à faire des photos pour des amis et la famille. Je l’ai continué pendant mes classes au lycée et après j’ai dû arrêter parce que je ‘avais plus d’appareil. Je reprends la photo en 2005 avec la photographie conceptuelle avec le feu Goddy Leye. Dans cette lancée, je fais la rencontre de beaucoup d’artistes (Nabil Boutros pour ne citer que lui) qui aiguiseront mon travail et ma démarche artistique Compte tenu des difficultés économiques qui ne me permettaient pas de vivre de la photographie d’art, je me suis lancé dans la photographie commerciale en 2008. Je fais donc la rencontre de Willam Djamen qui m’oriente vers le digital et me recommande fortement de créer une page facebook. C’est comme ça qu’est né Max Mbakop photography. Avec le temps j’ai pu monter une petite entreprise photo et audio-visuelle appelé Kam’Art. https://www.facebook.com/KamartCorp/.
Les créatifs traitent souvent avec deux ou plusieurs clients / projets en même temps. Comment organisez-vous, planifiez-vous et hiérarchisez-vous vos projets?
Comme je l’ai dis plus haut, j’ai pu monter un agence photo et audio-visuelle. C’est grâce à elle que j’essaie de gagner mon pain au quotidien. J’ai avec moi des collaborateurs qui me soutiennent dans plusieurs taches. Ce qui fait que quand il y a plusieurs contrats à régler, selon la pertinence du contrat, je sais exactement qui envoyer pour ça. Ce qui me soulage beaucoup et me permet de bien faire mon travail et de satisfaire mes clients.
À mesure que la mondialisation se développe, les gens deviennent plus expressifs dans la photographie. Avez-vous des principes qui guident le type de projets photographiques que vous aimeriez?
Oui oui… j’ai des principes que je respecte et qui guide le type de projet que je dois accepter ou pas. Mais à la base, je suis un artiste ouvert d’esprit. J’ai aussi accepté de me lancer dans l’entreprenariat. Parfois ce qui compte c’est de mieux comprendre le client et lui donner ce qu’il recherche à travers la photo. Mais des projets a caractères haineux ou tribal ou racial ne m’intéressent pas. J’aime l’Humain.
Tout exemple de la date à laquelle votre éthique a été testée et de la manière dont vous l’avez gérée?
Je vies dans un environnement tribal ou on ne passe des marchés qu’a ceux qui sont issue de la même région ou de la même tribu. Face à ça je ne me décourage pas parce que je crois au travail. Je crois à la force du travail et je le prône assez haut. Seul le travail m’élèvera.
L’histoire de l’Afrique véhiculée est souvent celle de la souffrance et de la pauvreté. D’après votre expérience, quelles sont les opportunités les moins explorées en Afrique où les photographes peuvent se réunir pour changer cela ?
Seul les ignorant diront que l’Afrique est pauvre. Pour moi, elle est immensément riche. Riche de par sa culture, ses mœurs et ses traditions. Riche de par sa diversité de climat et de la végétation pour ne citer que ceux-là.
Les photographes ont beaucoup à faire. Il y a beaucoup à faire, a exprimer a travers la photographie. Si les moyens m’étaient donnés, j’aurais créé la magie. Déjà j’essaie de me battre à mon niveau de sublimer l’Afrique à travers les projets que je réalise. « Kemite Woman », « Réminiscence », « Les muselés », pour ne citer que ceux-là. Je les fais dans les galeries, les places publics, et des festivals. Je souhaiterai faire mieux.
Les photographes gagneront à parler de l’essence de l’Afrique qui est l’Amour, l’Harmonie. Et on ne retrouve tout cela qu’en explorant les cultures et les traditions africaines.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui cherche à créer sa propre entreprise de photographie professionnelle?
Dans un 1er temps se poser la question à savoir « pourquoi la photographie ? ». Après avoir eu la réponse, qu’il s’arme de patience et de persévérance.
Ça veut dire qu’on est toujours mieux servi que par soit même. En fait ça un lien avec l’Afrique. Quand tu sais d’où tu viens, tu es mieux épanoui. Sachant que nous sommes africains, on gagnerai mieux à retourner à nos traditions et notre culture, à nos valeurs afin de mieux grandir. On devrait justement se nourrir de tout cela pour mieux grandir tel un enfant qui se nourrir du seins de sa mère. Notre mère est l’Afrique.
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